Laurent Comet, les cours de danse de Michael Jackson

1) Depuis combien de temps tu es aux CDLF ?

Je suis arrivé aux Cercles de la forme en janvier 2014. Je suis prof de fitness et de danse hip-hop. Les Cercles, avec leurs nombreux cours de fitness et de danse, sont un endroit super pour des profs qui ont plusieurs disciplines, on peut vraiment tout faire.

2) Quelle activité y enseignes-tu ?

Je donne aux Cercles des cours de renforcement musculaire traditionnels (abdos, culture physique, etc.), du TRX (renforcement musculaire assisté par des sangles), du stretching, et maintenant les cours de danse de Michael Jackson.

3) Comment s’est crée le cours MJ ?

J’ai commencé à travailler sur les chorégraphies de MJ en 2008, sous la direction d’un collègue, prof de hip-hop lui aussi, avec la version de Dangerous présentée aux MTV Music Awards de 1995. Lorsque MJ est mort, je travaillais dans une troupe au Sénégal, et le chorégraphe a décidé de reprendre la chorégraphie de 2 Bad pour un spectacle, sous forme d’hommage. A mon retour en France, toutes les écoles de danse proposaient le concept, et j’ai pu travailler encore d’autres tableaux : Thriller, Smooth Criminal, etc.

Sandrine Bonelli, qui est elle-même prof de danse, était demandeuse de nouvelles idées pour la rentrée de septembre, alors je lui ai proposé ce cours. C’est un cours que je veux rendre convivial et fun, ce sont des musiques et des chorégraphies connues et appréciées par toutes les générations, et les chorégraphies sont si éclatantes visuellement que les présenter sur scène est un régal à la fois pour les danseurs et pour les spectateurs. Sandrine Bonelli m’a fait confiance et m’a accordé deux créneaux. Je suis très optimiste pour la suite !

4) Reprends-tu exactement les chorégraphies des clips de MJ, ou t’autorises-tu un peu de freestyle ?

Je reprends les chorégraphies telles quelles, c’est volontaire, et c’est un parti pris fort. Tout d’abord, parce que c’est pour les chorégraphies et la préparation de représentations sur scène que je suis le plus à l’aise. C’est là où j’ai le plus d’expérience, c’est là où je me fais le plus plaisir, c’est là où j’ai le plus à apporter aux adhérents. Le freestyle demande une pédagogie complètement différente.

Et surtout, le freestyle est plus difficile d’accès pour des gens qui ne sont pas déjà des danseurs. Un débutant aura beaucoup de mal avec l’idée qu’il peut créer ses propres mouvements, ses propres combinaisons, et surtout beaucoup de mal avec l’idée de danser seul. La chorégraphie est rassurante, le cadre est fixé, les autres membres du groupes font le même travail, on peut créer plus facilement un esprit d’équipe, on peut se rapporter aux vidéos pour s’imprégner du style, etc.

Mon cours se veut ouvert à tous, c’est quelque chose d’important dans ma philosophie de l’enseignement. Il se veut aussi agréable, convivial, fun, et proposer uniquement des chorégraphies qui existent déjà dans des clips ou dans des live m’a semblé le meilleur moyen pour que tout le monde se fasse plaisir.

5) Les adhérents progressent-il vite ? Combien de semaines restes-tu sur la même chorégraphie ?

Je suis honnêtement très étonné par la vitesse à laquelle les adhérents assimilent les chorégraphies. Il m’est déjà arrivé de devoir aller plus loin dans un morceau que ce que je n’avais prévu, tellement les choses se mettaient en place facilement. Il y a des adhérents qui ne dansaient pas ou très peu avant, qui me font des choses très propres, je suis vraiment content ! J’espère qu’on va pouvoir continuer à avancer comme ca. En théorie, avec le temps, l’apprentissage devient plus rapide et l’exécution plus facile, parce qu’on commence à se familiariser avec les mouvements, on connaît mieux la musique, on n’hésite plus sur les mouvements ou le timing.

J’ai décidé de travailler deux morceaux ce trimestre : Dangerous et Thriller, et j’aimerais qu’ils soient acquis en entier et proprement par les adhérents réguliers d’ici Noël. Le travail de scène demande énormément de répétition, et je préfère prendre mon temps pour avoir des choses propres qu’avancer trop vite et bâcler le travail. La répétition permet aussi à de nouveaux adhérents de nous rejoindre à tout moment et de pouvoir intégrer le groupe sans stress. Jongler entre deux chorégraphies permet de continuer à prendre le temps qu’il faut pour travailler proprement sans non plus s’ennuyer. Si tout se passe bien, à la rentrée de janvier je proposerai un autre morceau. Que du bonheur en perspective !

Retrouvez tous les cours Michael Jackson : Au Cercle République, le dimanche de 11h45 à 12h45- Au Cercle Bastille, le dimanche de 14h45 à 15h45